Yoann Gasiorowski — D’où rayonne la nuit
Comédie-Française (Studio-Théâtre)
Impromptu musical . Paris . 2022
Texte et mise en scène . Yoann Gasiorowski
Collaboration artistique . Marie-Ange Gagnaux
Direction musicale, arrangements . Vincent Leterme
Scénographie, costumes . Chloe Bellemere
Lumières . César Godefroy
Assistanat aux costumes . Yanis Vérot
Avec les comédien.ne.s. de la Comédie-Française Élissa Alloula, Birane Ba, Serge Bagdassarian, Claïna Clavaron, Elsa Lepoivre, Yoann Gasiorowski
Et les musicien.ne.s. Elena Andreyev, Damien Pouvreau, Cécile Vérolles, Nicolas Wattinne
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Yoann Gasiorowski emprunte « D’où rayonne la nuit » à Victor Hugo, comme un écho à la versatilité du contexte qui vit naître les comédies-ballets que nous devons à Molière et Lully. De ce spectacle musical où l’on circulera, avec fluidité et naturel, entre le XVIIe et le XXIe siècle, il signe le texte et la mise en scène dirigeant pour la première fois ses camarades de la Troupe.
© Chloe Bellemere
Molière et Lully. Douze spectacles sont nés de ce tandem au cours des dix années qu’aura duré leur collaboration au service de Louis XIV.
Puis la rupture, un an avant la mort de Molière quand paroles et musiques ne s’accordent soudain plus. Quels furent les enjeux créatifs et humains de ce couple artistique qui aura produit, parfois en quelques jours, des œuvres aujourd’hui mythiques ? Comme dans un petit laboratoire, en recherche, six comédiennes et comédiens de la Troupe accompagnés d’une violoncelliste et d’un théorbiste, se saisissent de la musique de Lully et retracent la trajectoire rayonnante et ambivalente du duo.
Yoann Gasiorowski emprunte « D’où rayonne la nuit » à Victor Hugo, comme un écho à la versatilité du contexte qui vit naître les comédies-ballets que nous devons à Molière et Lully. De ce spectacle musical où l’on circulera, avec fluidité et naturel, entre le XVIIe et le XXIe siècle, il signe le texte et la mise en scène dirigeant pour la première fois ses camarades de la Troupe. Accompagné par Vincent Leterme pour l’ensemble des arrangements musicaux, il conçoit son spectacle comme un impromptu musical, impromptu « car, à la manière de L’Impromptu de Versailles, nous y verrons les artistes de la Troupe au travail », et musical « puisque ces artistes tenteront surtout de répéter, de chanter et de s’emparer du registre baroque, à leur manière. » Et de conclure par les mots de Jean de La Fontaine, comme pour dessiner les contours de ce rendez-vous : « je n’appelle pas gaieté ce qui excite le rire, mais un certain charme, un air agréable qu’on peut donner à toute sorte de sujet, même les plus sérieux. »
© Chloe Bellemere